Jurga

Jurga toute vêtue de spontanéité et de vie se plait à citer le célèbre sculpteur Ossip Zadkine : « Le langage de la sculpture est un néant prétentieux s’il n’est pas composé de mots d’amour et de poésie ».

Jurga nous vient de Lituanie, un pays où la notion de sculpture dans l’espace urbain est courante. C’est certainement pour cela que Jurga ne peut pas appréhender la sculpture sans l’interaction du public.

Le dialogue avec la sculpture me hante. C’est un dialogue pas forcément exprimé par des mots, plutôt par les yeux et par les mains. Je crains de ne pas réussir, de ne pas me souvenir. Alors, je regarde ces yeux, ces mains et j’écoute ce que la sculpture me dit.

Elle joue tantôt du regard malicieux de ses personnages, tantôt du bref instant de vie figé dans l’immobilité de la sculpture. Parfois charmantes, parfois provocantes, ses astuces et ses manières sont autant d’appels vers le public.

« La sculpture doit arrêter les passants, leur parler et animer un instant de leur vie. Elle doit les surprendre, les émouvoir, leur donner envie de toucher, de sourire, de rêver, de se faire photographier à côté. La sculpture n’est réussie que si elle apporte du rêve, de la poésie, de l’amour dans notre vie quotidienne ».

Photo illustrant l’article

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