Arabesque d’acier, encens sculptural, clé de sol chorégraphique, une composition de Giovanni Gelmi surprend chaque fois autant par son audace formelle que par son déséquilibre savamment étudié.
Au moindre toucher elle s’anime et chante dans l’espace qui épouse sa musique comme l’air accueille les feuilles vagabondes ou la fumée d’un feu fantasque et bavard.
Chez Gelmi le geste est essentiellement sonore et invite à la danse, à la parade, à la séduction des hanches et des chevilles.
Paré d’un vernis lumineux, le fer se féminise et se raffine, resplendit, virevolte et devient flamme, fontaine, couple, ballerine, nœud, serpentin, lettre et rime d’amour…
Précieuse, baroque, maniériste, italienne jusqu’à la pointe de ses ailes, une envolée d’une telle finesse rivalise avec les plus aériennes élégances des jardins transalpins…
Chez Gelmi le geste est essentiellement sonore et invite à la danse, à la parade, à la séduction des hanches et des chevilles.
Paré d’un vernis lumineux, le fer se féminise et se raffine, resplendit, virevolte et devient flamme, fontaine, couple, ballerine, nœud, serpentin, lettre et rime d’amour…